Dans toutes les Saintes Ecritures et particulièrement dans les psaumes, le Seigneur Jésus est prophétisé. Nous y découvrons son caractère, sa détermination à nous bénir, les souffrances qu’il dut affronter en descendant parmi nous, tous ses combats rencontrés portant la marque de la victoire. Jésus n’a jamais connu la défaite. Gloire à son Saint Nom.
« Voici, ils sont aux aguets pour m’ôter la vie ; des hommes violents complotent contre moi, sans que je sois coupable, sans que j’ai péché, ô Eternel ! »
(Ps. 59/4)
Dès les premiers jours de sa naissance, alors qu’il n’était qu’un bébé couché et emmailloté, le roi Hérode « envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire » (Mat. 2/16). Jusqu’où pouvait mener chez cet homme les privilèges humains, la crainte de perdre le pouvoir de la royauté ?
Plus tard, lorsqu’il fut mort, un autre Hérode de la même famille voulut aussi le tuer, celui que Jésus traita de renard (Luc 13/31).
Dès le début de son ministère, ce furent les personnes de sa propre ville qui attentèrent à sa vie. Nous lisons :« Ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne afin de le précipiter en bas » (Luc 4/29).
A réitérées fois, les scribes et les pharisiens complotèrent contre lui, usant de tous les artifices pour le condamner à mort. « Quand ils se concertent ensemble contre moi, ils complotent de m’ôter la vie » (Ps. 31/14).
Les souverains sacrificateurs Anne et Caïphe ordonnèrent instamment son arrestation ; ils étaient prêts à tout, même à payer le prix d’une trahison ; d’ailleurs, c’est ce qu’ils firent avec Judas l’Iscariote.
Pilate, la plus haute autorité politique des lieux se joignit au pouvoir religieux et à la folie aveugle et meurtrière d’une populace déchaînée. Après une parodie de jugement, la condamnation fut sans appel. Comme c’était une coutume de relâcher quelqu’un le jour de la fête de Pâque, le choix fut prompt, entre Jésus, le Fils du Père, et Barabbas (Bar qui signifie ‘fils’ et Abba qui signifie ‘père’, mais de quel père !), c’est le meurtrier qui eut la vie sauve.
Au-dessus de tous ces hommes intervenus à des moments différents, un ennemi invisible, réel, constamment présent, et plus puissant qu’eux, suivit le Seigneur à chaque pas de son ministère. Il tenta Jésus dans le désert, juste après son baptême, puis dans les villes et les villages, dans les synagogues ou dans les rues. Satan se dissimula derrière les démons et derrière certains hommes, attendant toujours le moment favorable pour attaquer l’œuvre rédemptrice du Sauveur. N’était-il pas caché derrière ceux qui essayèrent de faire descendre Christ de la croix ? (Mat. 27/42)
Merci Seigneur pour notre délivrance si chèrement acquise.
Laurent Van de Putte