Comment mieux exprimer l’union d’une âme chrétienne avec le Seigneur qui l’a sauvée si ce n’est par ce merveilleux verset du Cantique des cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » (Cant. des c. 2/16). Le fruit des premières expériences nous amène rapidement à comprendre cela. Ensuite, une vie de partage avec sa personne change la chronologie de notre propos. Nous disons maintenant : « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » (Cant. des c. 6/3). L’aspect possessif fait place à un heureux abandon dans ses bras d’amour. Quelle évolution entre ces deux versets !
A la base de ces déclarations, il a fallu une expérience dépassant notre compréhension. En nous rendant compte que tout homme est pécheur, « qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul » (Romains 3/10), il nous était difficile d’imaginer une telle union. Puis, ce furent des échanges journaliers. Une rencontre réelle dans la prière et la lecture des Saintes Ecritures nous apportèrent un début de connaissance de sa nature divine. Bien vite, notre appréciation se transforma en admiration, en un véritable élan d’émotion. Après une analyse et une profonde réflexion, notre décision fut prise. Rien ne nous contraignait. Au contraire de tous les systèmes religieux humains, le Seigneur nous laissait libres de lui dire : oui ou non.
Voici donc décrits quelques fondements constituant une vie chrétienne normale.
Nos pays occidentaux furent marqués autrefois par un christianisme qui s’est en partie désagrégé au fil du temps. Une multitude de propositions tellement éloignées de la vérité nous occultait le vrai caractère de Dieu. Il est difficile de le connaître dans ce qui nous est présenté aujourd’hui. Où est la foi ? Où entendre proclamer le véritable Evangile ? Nos fêtes chrétiennes sont vidées de leur substance. Les premiers disciples auraient-ils pu imaginer un Noël sans Jésus, Pâques sans la notion de la résurrection, un christianisme sans Christ ?
Il est temps pour chacun de retrouver les bases conformes à la volonté du Seigneur afin de vivre en paix, de vivre dans la joie, dans la liberté retrouvée, dans la sécurité et l’espérance assurée de la vie éternelle. Tous sont conviés.
Lorsque sur la demande du Seigneur, les serviteurs vont partout, jusqu’au long des chemins et des haies pour apporter son invitation, ce sont tous les types de personnages qu’ils rencontrent : du plus mauvais au meilleur, de l’individu le plus dépravé à l’âme la plus belle.
Tous sont personnellement concernés par le salut. Il vous faut simplement répondre : oui.
Laurent Van de Putte