D’un artiste, ce matin là: « Le soleil se levait tout juste. J’ai encore le souvenir de la beauté de cet instant. »
D’un policier: « Une très belle matinée sur le plan de la météo. Comme le disent les pilotes: « Air clair, 22″, lorsque le ciel est bleu, sans le moindre nuage à l’horizon. »
D’un pilote, justement: » L’un des plus beaux jours pour voler- il n’y avait littéralement aucun nuage dans le ciel et la visibilité devait être supérieure à 150 kilomètres. Limpide. »
« Le ciel était d’un bleu immaculé, comme je ne l’avais jamais vu auparavant. »
Ce ciel, c’était celui du 11 septembre 2001 à 8h00 à New-York. Ce jour là, à 8h46 puis 9h03, deux avions de ligne sont venus s’encastrer dans les Twin Towers. Nous connaissons la suite…
Ce ciel lumineux, limpide, reposant, va être comme envahi sans prévenir par l’ombre de la mort, puis devenir, malgré son bleu éclatant, une scène de chaos tumultueux.
Nous aimons tous ces ciels ensoleillés et clairs, y compris quand cela touche non à l’atmosphère, mais à nos âmes.
Mais la question qui se pose est la suivante: qui avons nous pour les orages, les ouragans, les tempêtes?
« …vienne un vent d’orage,
grands sont les ravages.
Tout est danger,
loin du Rocher«
…dit le cantique!
Oui: qui?
Nous mêmes? Des amis, humains comme nous, seulement humains? Un maitre à penser sans pouvoir, et peut-être lui-même sans paix?
Ou quelqu’un de solide comme un Rocher; un garant de tous les temps; un ami précieux; quelqu’un qui, par sa présence seule rassure déjà; qui parle clairement, ou fortement quand il le faut; quelqu’un qui possède une autorité pour la paix; quelqu’un qui a déjà montré son amour…
Ciel bleu ou ciel tourmenté: je connais Jésus.
En lui, sur lui, par lui, « sous » lui ( son autorité), avec lui je suis.
Pascal Collet