L’augmentation faramineuse des pris des carburants notamment engendre des situations inédites:
- bien qu’encore à la mi-mars, certains coupent le chauffage de leur maison, alimenté au fioul: ils ne peuvent plus payer
- des marins pêcheurs laissent leur bateau à quai: le produit de la vente du poisson péché ne couvrirait plus le prix du carburant nécessaire. On ne peut pas travailler à perte
- et, ici où là, d’autre échos semblables: usines qui cessent le travail…..
Voilà donc une autre crise tout aussi imprévue que la crise sanitaire…
La Bible dit: « Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu. » (Psaume 49/8).
Trop cher! Trop coûteux! Donc impossible à réaliser.
Mais nous sommes ici dans le domaine de la destinée des êtres humains, ce qui est plus important encore que les difficultés de l’existence.
Si l’être humain, esclave de tout ce qui triomphe de lui, en faillite morale, ne peut pas être racheté de sa condition, il n’y a pas d’espoir pour lui.
En même temps, nous pressentons que ce constat du Psaume est réaliste; sans bien connaitre les mesures de Dieu, il peut nous sembler que la chose est hors de portée: le rachat n’aura jamais lieu.
Ceci fait ressortir la grâce étonnante qui est par l’évangile: Jésus y est présenté ouvertement comme le rédempteur, c’est à dire celui qui rachète nos faillites.
Jésus « …ayant obtenu une rédemption éternelle…« .
(Hébreux 9/12)
Il l’a obtenu! Non pour lui, mais pour nous!
Lui n’en n’avait pas besoin, mais nous: oui.
Et quel coût: sa propre vie, offerte sur la croix.
C’est gratuit pour nous, mais avec une grande valeur, parce qu’avec un grand coût.
Jésus: admirable sauveur, rédempteur adorable!
Trop cher pour l’homme, alors Jésus a payé!
Pascal Collet