Le supplice de la croix était une mort par étouffement, accompagnée de toutes les souffrances dues aux clous, à la flagellation et aux divers sévices qui la précédaient. Quelquefois, un repose-pieds, sorte de petit siège (en latin : sédile), permettait au condamné de se redresser pour reprendre un peu mieux sa respiration. Ainsi, l’agonie était prolongée.
Mais le Seigneur Jésus devait simultanément affronter d’autres souffrances, d’autres combats, notamment :
La justice divine à cause de nos péchés. Pur, il devenait impur. Saint, il devenait pécheur. En tant qu’avocat, il devenait victime. Lui qui vivait constamment en communion avec le Père s’écriera : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27/46)
« Pourquoi m’oublies-tu ? » (Psaume 42/10)
La haine de l’ennemi. Triompher de la puissance des ténèbres était indispensable pour que nous soyons libres à l’égard de ses influences démoniaques.
« Pourquoi dois-je marcher sous l’oppression de l’ennemi ? » (Psaume 42/10)
La folie des hommes. Une certaine mesure de folie est intégrée au plus profond de l’être humain, même si elle ne se manifeste pas dans nos actions. Qui n’a pas honte des pensées qui l’assaillent brutalement quelquefois ?
« Pourquoi t’abats-tu mon âme au-dedans de moi ? » (Psaume 42/12)
Quelques heures avant sa marche vers Golgotha, lieu où il devait rendre l’esprit, Jésus dira cette parole douloureuse : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. » (Matthieu 26/38)
Il fut supplicié pour nous. Il fut condamné à notre place.
Les deux mille ans qui nous séparent de ces terribles moments n’atténuent pas notre devoir de reconnaissance.
Entendez les paroles de ces beaux chants :
‘C’est par amour que Christ est mort pour moi.
C’est par amour qu’Il a porté sa croix.
Jésus m’a tant aimé – Jésus m’a tant aimé.
Il fut pour moi crucifié – Jésus m’a tant aimé’.
Laurent Van de Putte