Le maire d’un village témoigne : « Tempête, inondation, accident de la route…notre nouveau plan de prévention des risques avait tout prévu…sauf un tremblement de terre : qui aurait pu l’imaginer ? »
Il est vrai que prévoir un séisme comme celui qui a eu lieu le vendredi 16 juin à 18h38 en Charente Maritime et dans les Deux Sèvres…
Quelle assurance nous habite quand nous avons « tout prévu » !
C’est un petit air de « se croyant maître de leur dessein » d’un autre endroit et d’un autre temps (Act 27/13), avec, comme imprévu un naufrage !
Maître de son dessein, un naufragé : il en faut peu pour passer de l’un à l’autre !
Notre imagination (pour reprendre les mots du maire) ne nous sauvera pas davantage : que savons-nous de demain ? Que pouvons-nous en savoir ?
Il y a pourtant une assurance qui ne trompera jamais, qui ne sera pas remise en question par quelqu’évènement que ce soit.
C’est celle que reçoit tout disciple méditant les Ecritures.
Il peut reprendre à son compte les mots de Paul, écrits pour un objet particulier : « Cette assurance là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu
» (2 Cor 3/4)
« …auprès de Dieu… » et non loin de lui ;
« …par Christ… » Et non par ses efforts personnels, sa prévoyance ou son imagination.
« Car j’ai l’assurance que … » (Rom 8/38)
Pascal Collet