« Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors.«
(Psaume 119/14)
Nul besoin de voir là une figure de style, ou une exagération recherchée : nous avons vraiment là le témoignage d’un homme vivant avec la Parole de Dieu de son époque, c’est à dire l’Ancien-Testament. Quelle valeur il lui attribue !
A-t-il tord ? Faut-il des prédispositions spéciales pour aborder ce livre? Nécessite-t-il un tempérament religieux?
Ou bien ce texte, par contraste ne met-il pas mal à l’aise tous ceux pour qui la Bible ne vaut pas grand chose?
Une petite fille s’ennuie ; il pleut, aussi demande-t-elle à sa mère si elle peut prendre un livre dans la bibliothèque. « Bien sûr ».
Elle choisit un gros livre, le feuillette et dit à sa mère:
– « Maman, qu’est-ce que c’est que ce livre? Il y a écrit « Sainte Bible » à la première page. A qui est ce livre?
– Au bon Dieu !
– Alors, puisque tu ne le lis jamais, il faudra le lui rendre! »
De tous temps, des humains de tous âges, de toute conditions et de toutes cultures ont éprouvé à l’égard de ce livre, et donc du Dieu qu’il révèle un attachement fort, plus que religieux. Et ils ont démontré la pertinence et la valeur du livre dans leur vie et leur conduite.
Ce livre a donc réellement une grande valeur!
Si ce n’est pas le cas pour nous, pourquoi ne pas accepter qu’il puisse en être ainsi?
Passer à coté du conseil divin, de la direction divine, de la sagesse divine n’est pas un bon choix.
La chose vous parait impossible? Osez commencer, avec simplicité et le désir de donner à ce livre la valeur qu’il mérite; Dieu viendra certainement à vous, car il veille sur sa parole et voit avec joie qui veut tendre vers elle.
« Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d’or et d’argent. »
« Je me réjouis de ta parole comme celui qui trouve un grand butin. »
(Psaume 119/72; 162)
Pascal Collet