Discerner 3

Pascal COLLET
26 octobre 2008

Discerner 3

Discerner : oui, mais comment (suite).

Lecture : 1 Thessaloniciens 5:19-22

Retenons l’exhortation à examiner toutes choses et à retenir ce qui est bon.
Même si ce texte a une portée générale, il se trouve ici dans un contexte ayant
trait à la prophétie, don spirituel par ailleurs développé par Paul, mais qu’il
fallait aussi examiner, comparez avec 2 Thes2/2, et notez bien que la foi dans
le surnaturel divin n’exclue pas le bon sens sanctifié !

Je pose la question : pourquoi faisons nous quelque chose ? Les réponses
sont variées : par impulsion, réaction, émotion, sympathie, imitation,
sentiments (bons et mauvais)… Il y a beaucoup de raisons, qui ne sont pas
forcément justes ni bonnes. Or, le chrétien ne doit pas rester un enfant,
flottant et emporté non seulement par tout vent de doctrine,
(Ephésiens 4:13-14), mais aussi par ses propres impulsions. Qu’il
apprenne à s’arrêter, à réfléchir avec Le Livre ; qu’il laisse son cœur être
sondé, éclairé, afin de ne pas être livré à ses sensations. Dit autrement,
qu’il examine toute chose et ne retienne que ce qui est bon aux yeux de Dieu,
et donc pour lui.

Quelques lignes directrices peuvent utilement s’ajouter aux points
importants de l’étude précédente.

1-Désirer la sagesse. Prov 2:3-6
Savez vous que l’origine de cette demande, c’est l’humilité ? Etre assez humble
pour savoir que notre cœur peut être tortueux, et qu’il nous est difficile de
le connaître par nous-mêmes (Jérémie 17:9) ! Ceci nous amènera à
prier pour avoir la sagesse.

2-Obéir à la vérité.
Salomon a demandé et reçu la sagesse, mais sa fin fût un fiasco spirituel à
cause de la désobéissance : 1 Rois 11:2. Quel gâchis ! souvenons
nous ne pas obéir, c’est s’abuser, se tromper.

3-Préférer le sérieux.
Quelle drôle de recommandation ! Mais aujourd’hui, la mode est à la légèreté ;
et ce qui est sérieux est aisément qualifié d’austère !

4-Compter sur le Saint Esprit.

Lire Jean 16:13 et 1 Corinthiens 2:12-15

5-Continuer de grandir.
L’objectif est d’arriver à maturité, à ce que Paul appelle « l’état d’homme
fait ». La croissance spirituelle est un processus, non spectaculaire, qui,
outre le rapport à la Bible qu’elle demande, s’accomplira aussi au travers des
souffrances et des épreuves, de la discipline personnelle, de la correction
divine et de l’aptitude à la recevoir

Biens aimés, terminons par un texte qui va nous rappeler le profit de cette
vision : Proverbes 3/13-15.