Culte 30-11-2008

Pascal COLLET
30 novembre 2008

Culte 30-11-2008



Lectures : Ésaïe 63:7-14 ; Psaumes 23:2a : « Il me fait reposer… »

Alors que ce mot (« repos ») évoque tranquillité, quiétude, paix…, il a aussi
le pouvoir de nous ramener quasi inévitablement à nos circonstances, peu
reposantes, elles !
Le repos de Dieu n’est pourtant pas réservé aux seuls retraités en bonne santé,
à revenus confortables ! Ce sont bien les « fatigués et chargés » qui trouvent le
repos, et puis, ce repos est une œuvre divine. Soulignons-en quelques éléments.

D’abord, la foi. Hèbreux 4:3;
Il faut plus exactement mettre l’accent sur l’objet de la foi : Jésus.
Notons que c’est avec raison que l’être humain est troublé : tous ses problèmes,
sa culpabilité, ce qui ressort de l’état pas toujours bon de son cœur, les
questions sur l’éternité… A ce titre, le repos ne doit pas être confondu avec
l’insouciance, la négligence, les réponses légères. Reste la question : devant
Dieu et le diable, qui peut rassurer notre cœur ?

Un seul en est capable : Jésus. De part Son triomphe à la croix, comme de ce
qu’IL est, Il est vraiment et en tout notre paix. Sa connaissance est une
réelle puissance : elle tarit les sources de bien des fardeaux et nous attache
aux réalités suprêmes, c’est-à-dire célestes. Un bon exemple de cette puissance
est fourni en Hèbreux 10:34b ! Sans aller jusqu’à cette extrémité, combien
connaissent le repos du contentement en Christ à la place du souci du train de vie ?
Le merveilleux cantique «  Quel repos céleste », ne nous parle pas seulement du
repos au ciel, mais surtout du repos du ciel dès maintenant !

Ensuite, il faut évoquer l’état de notre cœur Esaïe 30:15.
Refusent-ils le repos ? Non, mais les conditions du repos : le mot
« tranquillité » évoque le retour à Dieu. Les Israélites n’en voulant pas,
choisirons le moyen humain de l’époque censé assurer le succès : les chevaux
et les coursiers légers, mais ces moyens, loin de leur procurer la paix les
aideront à fuir ! Quelle différence avec Josué 23:9-10 !
Le repos est donc aussi lié à l’obéissance, à la vie livrée.
Lisons encore Hèbreux 3:18-4/6.
Qui étaient-ils ? Ceux qui avaient vu les grandes œuvres de Dieu, qui avaient
obéi à Sa Parole et donc bénéficié de Ses miracles !
Comparés à cela, que valent l’agitation de nos pensées, les arguments pour
contredire la Parole de Dieu, les luttes de celui qui ne cède pas ?
Lisons pour conclure Prov 1/33 : pas de repos dans la résistance, les propres
pensées, l’absence de crainte de Dieu, l’auto-satisfaction et le vain
contentement.
Autre est la voie du cœur simple et droit, qui marche à la lumière de Dieu.