Pascal COLLET

Lecture : Genèse 17:19
Ce texte comporte lâannonce dâune naissance miraculeuse, et celle dâune
postérité pour Isaac.En Genèse 21, nous avons effectivement la naissance
dâIsaac ; la première partie de la promesse est donc accomplie. La 2ème nous
emmène en Genèse24 : les versets 1à 6 sont comme un prélude de ce qui sera plus
tard « se marier dans le Seigneur ». La suite du récit nous indique
lâincontestable providence de Dieu dans toute la démarche du serviteur. Il est
vrai que sur la base de lâobéissance, Dieu sait diriger cÅurs et circonstancesâ¦
Lâaccomplissement de la promesse est donc en marche pour Isaac ; voilà lâépouse
donnée par Dieu.
Mais, Genèse 25/21a, Rebecca est stérile !!!
Quel est donc ce Dieu qui promet une postérité à Isaac, et lui donne une épouse
stérile ?
Ses voies ne sont pas les nôtres, ni Ses pensées ! Toutefois, rassurons nos
cÅurs : notre Dieu est bon, sage, vrai, juste. Quel repos pour nous !
Il sâest produit quelque chose que nous comprenons bien : « Isaac implora
lâÃternel pour sa femmeâ¦Â » (Genèse 25/21a). Et câest ainsi que,
à 60 ans (Gen25/26), après 20 ans de mariage, la postérité promise pointa le
bout de son (double) nez , dans la naissance de jumeaux !
Pour Isaac, la réponse à cette situation paradoxale (promesse de Dieu, et
providence divine semblant contredire la promesse) fût la prière.
Tirons-en quelque chose pour nous : nous appartenons à une alliance nouvelle
(2 Pierre 1:4Â ; 2 Corinthiens 7:1) avec des
promesses qualifiées de « plus grandes » ; elles accomplissent en effet le
grand dessein de Dieu : nous rendre semblables à Son Fils Jésus. Cette promesse
est ce que Dieu veut dâune manière absolue, ce quâIl a arrêté pour tous les
Siens, en tous lieux et en tous temps. Câest, au fond, la promesse dâune vie
spirituelle pleine, conséquente et victorieuse.
Biens aimés, nous avons les promesses ! Voyons ce que Dieu est disposé à faire.
Lâimplorons nous, non comme un juge inique quâil faudrait faire plier, mais en
lui montrant que Ses biens spirituels comptent beaucoup pour nous.
La prière nâest-elle pas la traduction de nos désirs ?
Comme Isaac, nous vivrons alors les Åuvres de Dieu : « ⦠et lâÃternel lâexauça ».