Sarmat

C’est le nouveau missile intercontinental russe, le summum de ce qui peut se concevoir aujourd’hui, capable de percer toute défense antimissile, d’atteindre n’importe quelle ville sur le globe, et, en transportant jusqu’à 10 ogives nucléaires, de raser un territoire comme la France.

Le surnom de ce missile est : Satan 2.

Quelle drôle d’idée n’est-ce pas ?

Dans le domaine des dégâts potentiels et du « vrai » diable, Paul évoquait ses « traits enflammés » (Ep 6/16).

Pour incendier les villes assiégées, les machines de guerres, ou encore contre les hommes, ces projectiles enduits de poix et de résine étaient enflammés puis lancés.

…Flèches des langues humaines, des passions diverses, de l’impureté, de la peur, du doute…dont Satan se sert si bien…

Mais le bouclier antique, véritable carapace que César appelait d’ailleurs la tortue, représentait une vraie protection contre ces traits enflammés : grand bouclier rectangulaire porté devant eux par les légionnaires des premiers rangs, et au-dessus d’eux par les rangées suivantes : l’armée était protégée contre les flèches enflammées.

Le bouclier proposé aux disciples contre les assauts inspirés par Satan, c’est la foi.

La foi qui regarde aux choses invisibles, qui se nourrit de la volonté de Dieu, qui inspire le dégoût du péché, qui met le disciple en possession des biens célestes, qui contemple l’Agneau sacrifié, ressuscité, glorifié.

La victoire Lui appartient ! Donc, elle est aussi à nous (1Cor 15/57).

Pascal Collet