Il est impossible de lire sérieusement le premier chapitre de l’épître aux Hébreux sans admettre le rôle et les titres de la personne de Jésus.
Il est le Fils et la Parole créatrice de Dieu. « Dans ces derniers temps, Dieu nous a parlé par le Fils qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde » (v.2).
Comme son nom l’indique Il est Sauveur. « Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine » (v. 3).
Il est Dieu. « Mais Il dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité ; tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux » (v. 8-9).
Il est Roi. C’est ce que nous venons de lire dans le verset 8.
Au huitième siècle avant Jésus-Christ, Esaïe s’accordait avec cette description en annonçant prophétiquement : « La domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix, donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées » (Es. 9/5-6).
Il est le : Je suis. Malgré le fait que Jésus soit descendu au milieu des hommes sous la forme d’un bébé lors de sa naissance terrestre à Bethléem, Jean-Baptiste, son cousin, né environ six mois auparavant, pourra affirmer : « Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi » (Jn 1/15). Il répétera les mêmes propos le jour du baptême de Jésus lorsqu’il le vit venir à lui : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi » (Jn 1/29-30). Et après avoir vu « l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui » (v. 32), il confessera : « C’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (v. 34).
Dans les Saintes Ecritures, bien d’autres termes le désignent. « Il est la tête du corps de l’Eglise ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui » (Col. 1/18-19).
« Nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus » (Héb. 4/14).
Fiancé et époux de l’Eglise. Ils sont nombreux les qualificatifs portés par notre Maître. Chacun présente une implication de sa personne pour notre propre vie présente et éternelle, qui et quoi que nous soyons.
Laurent Van de Putte