Notre existence est remplie d’une infinité de tâches ingrates, fastidieuses, agréables, faciles ou compliquées. Pour certaines, nous employons le terme de ‘corvées’. Nous nous en passerions bien, mais que voulez-vous ? Quelqu’un doit sortir les poubelles, faire le ménage, préparer les repas…, sans compter beaucoup d’autres obligations qui ne sont pas matérielles, mais fréquentes dans nos diverses fonctions. Un huissier de justice exprimait dernièrement son malaise lorsqu’il devait expulser des familles de leur appartement. Lui dire qu’il n’a qu’à changer de profession n’est pas une réponse logique. Pensez-vous que dans les hôpitaux, les prisons, ou dans les bureaux décideurs qui dirigent certains aspects de notre société, les intervenants soient toujours tout sourire ?
La Bible nous offre quelques clefs afin de nous aider.
« Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes » (Col. 3/23).
L’apôtre Paul écrivait à Timothée : « Le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses » (II Tim. 2/7).
« Si quelqu’un remplit un service, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique » (I Pi. 4/11).
Dans toutes nos actions, que notre attitude devienne un bon témoignage pour les âmes qui nous observent..
« Et quoique vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout (vous lisez bien le mot ‘tout’) au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Col.3/17).
L’ouverture vers des œuvres importantes commence fréquemment par la fidélité à de petits travaux.
Nous avons connu de grands chefs d’entreprise qui ont obligé leur fils à passer par tous les stades avant de céder leur fauteuil présidentiel.
Nous sommes toujours étonnés par cette parole de Jésus à ses disciples : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père… Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai» (Jean 14/12).
Avec foi en ce nom dans lequel réside toute l’action victorieuse du Seigneur, plein de courage et d’humilité, prêts à effectuer les tâches les moins honorables comme celles dites supérieures, nous pouvons emprunter le langage de l’apôtre Paul et dire avec confiance :
« J’ai appris à être content de l’état où je me trouve…. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance… Je puis tout par celui qui me fortifie » (Phil. 4/12-13).
Laurent Van de Putte