Honorable (Phil. 4/8). Un mot que nous retrouvons avec un autre terme sous la plume de l’apôtre Paul (I Tim. 3/13).
Digne d’honneur, honnête, estimable, excellent, respectable, bon, approuvé.
– « Que ce qui est honorable soit l’objet de vos pensées » (Phil. 4/8).
Notre pensée peut être comparée à un laboratoire de préparation. Du travail et de la réflexion, des recherches et des analyses y sont journellement étudiées, beaucoup d’efforts y sont consentis, mais là ne s’arrête pas son utilité. Etudier pour étudier n’est pas un aboutissement valable. Des applications doivent en sortir pour le bien-être du monde qui nous entoure et pour la gloire de Dieu. Nous sommes ce laboratoire. L’église actuelle aussi est un laboratoire. Nous étudions la nature et la volonté de Dieu pour en vivre et en communiquer les merveilleuses possibilités de bénédiction.
A cause du témoignage à rendre, celui dont les pensées sont honorables peut côtoyer le pire sans pour cela s’en imprégner. Jésus a vécu au milieu des pécheurs en gardant la pureté de son âme et de ses propos.
Pour ce que Dieu est à notre égard et pour ce qu’il accomplit, nous célébrons des fêtes en son honneur, nous chantons, louons, prions, organisons des assemblées solennelles, et cela depuis des siècles, comme le faisait le peuple d’Israël.
L’honneur du Seigneur passe avant notre amour-propre. La joie de ramener l’arche de Dieu à Jérusalem fit danser David de toute sa force en l’honneur de l’Eternel sous le regard des servantes et des serviteurs. Critiqué par son épouse, il dit : « C’est devant l’Eternel que j’ai dansé. Je veux paraître encore plus vil que cela, et m’abaisser à mes propres yeux » (II Sam. 6/12-22).
– Ce que nous faisons d’honorable les uns pour les autres et pour nous-mêmes.
Nous rendons l’honneur à qui nous devons l’honneur (Rom. 13/7), nous annonçons l’Evangile là où Christ n’a point été nommé (Rom. 15/20), nous mettons notre honneur à vivre tranquilles, à nous occuper de nos propres affaires, (I Thes. 4/11), à être des hommes de paix ne s’ingérant pas chez les autres sous prétexte de fraternité, à travailler de nos mains malgré le contexte actuel, afin de ne pas être une charge pour autrui. Nous nous conservons purs pour être un vase d’honneur utile à notre Seigneur (II Tim. 2/21). Nous voulons triompher lorsque notre foi est éprouvée (I Pi. 1/7).
L’honorabilité ne souffre aucun mélange, sachons-le.
Laurent Van de Putte