Avec le recul, cette jeune fille se rappelle avoir pensé, alors qu’elle n’était qu’une fillette, qu’elle aimerait que « tous les soirs ressemblent à celui-ci. »
C’était en soirée donc, le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais à Nice.
Brutalement vint un camion blanc semant la mort sur son passage.
« Tout s’est effondré dans un contexte de fête heureuse et joyeuse » explique un psychiatre.
Ainsi, nos existences peuvent basculer, et une joie tourner au cauchemar.
Le vent impétueux qui entrainera bientôt le navire sur lequel était Paul, ce vent qui se déchaine, fait juste suite au léger vent du sud qui soufflait et donnait de l’assurance aux marins (Act 27/13-15).
« L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus et le lieu qu’elle occupait ne la reconnait plus. »
(Ps 103/15-16)
Avertis par la Bible et par les circonstances, ne devrions-nous pas voir notre existence différemment ?
«… Mangeons et buvons… de la gaieté et de la joie… »
Mais voilà un vent, et que reste-il ?
Cet humain fragile, Dieu l’aime pourtant !
Jésus son fils vint pour le sauver.
La paix qu’Il donne n’est pas donnée comme le monde : elle englobe le présent, concerne le passé et s’étend jusque pour l’éternité.
« Nous voici, nous allons à toi… »
(Jérémie 3/22)
Pascal Collet