En tant que chrétiens engagés, Dieu nous a permis de multiplier nos expériences. Elles ont contribué à l’affermissement de notre foi. Une approche des Saintes Ecritures nous a engagé dans une connaissance pratique, favorable à tout ce qui constitue notre vie présente, future et éternelle.
Nous savons que Jésus est le Fils de l’Homme établi par Dieu sur son œuvre. « Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur, tu as mis toutes choses sous ses pieds » (Héb. 2/7-8).
A travers sa souffrance endurée tout au long de son pèlerinage terrestre jusqu’à son aboutissement à la croix, Jésus est devenu l’auteur de notre salut. Il a supporté les souffrances que méritait la condamnation due à nos péchés. « Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut » (Héb. 2/10).
Jésus nous sanctifie, nous met à part, et n‘a pas honte de nous appeler ‘frères’ malgré tout ce que nous avons pu être ou faire (Héb. 2/11).
Il étend sa relation d’amour avec nous en nous associant pleinement à sa personne lorsqu’Il dit à son Père : « Me voici, moi et les enfants que tu m’as donnés » (Héb. 2/13).
Nous savons qu’Il « anéantît par sa mort celui qui détenait la puissance de la mort, c’est-à-dire, le Diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Héb. 2/14-15).
Toute cette connaissance nous permet d’accéder sans crainte à une glorieuse liberté, que ce soit dans notre cœur ou dans notre esprit. Les chaînes sont tombées. L’horizon n’est plus voilé. Nous pouvons marcher avec assurance. Face aux diverses tentations qui pullulent ici-bas, nous sommes protégés par notre Sauveur et Seigneur Jésus « car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2/18).
Au regard de ce qui vient d’être dit, de toute cette vérité et de cette richesse spirituelle accumulée, combien de personnes seraient poussées à entrer dans une forme de relâchement, de fausse sécurité, voire de négligence, comme si tout fonctionnait dans la facilité. ‘Désormais, il est possible de se croiser un peu les bras dans l’attente de la finalité’.
Non ! Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos expériences ou sur nos acquits. Dans les temps actuels qui précèdent le retour de Jésus, Dieu nous prévient par l’intermédiaire de l’auteur de l’épître aux Hébreux en ces termes : « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles » (Héb. 2/1).
Laurent Van de Putte