Pour certaines personnes, ne rien bouger, ne rien changer semble sécurisant. A l’opposé et dans un langage imagé, l’apôtre Paul écrivait : « Je cours, mais non pas à l’aventure ; je donne des coups de poings, non pas pour battre l’air » (I Cor. 9/26).
Un de mes amis disait fréquemment : La cible bouge mais l’arc et les flèches sont toujours les mêmes. Bouger est nécessaire. La première application concerne l’Esprit de Dieu et se lit dans la Genèse 1/2 : « L’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux ». Ce même Esprit est comparé au vent. Le vent n’existe que par le mouvement.
Les contextes qui changent nous obligent à découvrir de nouveaux moyens :
Le contexte culturel avec le brassage des populations,
Le contexte intellectuel demandant une psychologie adaptée,
Le contexte familial qui ne connaît plus les veillées d’antan,
Le contexte matrimonial où chacun travaille au dehors,
Quant au contexte spirituel, ne faut-il pas en parler ? Les demi-vérités dans tant de milieux, l’abandon d’une foi saine, la multiplication des sectes, une forme d’opposition diabolique…
Il nous semble être entrés dans une fin de dispensation. Serions-nous parvenus à cette période dénoncée par l’apôtre Paul à Timothée lorsqu’il lui écrivait : « Sache que, dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles… » (2 Tim. 3/1) ? Et il ne faut pas négliger de lire la suite de son propos.
Nous ne changerons rien au sujet de la doctrine, nous nous efforcerons de demeurer inébranlables, mais nous ne pourrons pas rester statiques dans les méthodes à employer.
Les contextes nouveaux réclament une prudente adaptation.
L’adaptation des innovations prudentes.
Les changements exigent de sages réflexions.
Prudence, prudence, sagesse, sagesse, et entière conduite du Saint-Esprit acceptée par chacun et par l’ensemble des chrétiens.
En ce qui nous concerne, avec l’aide du Seigneur, nous viserons toujours la cible.
Laurent Van de Putte