Pouvons-nous jeter derrière nous nos méfaits, nos mauvaises pensées, comme on soulève le couvercle d’une poubelle pour nous en débarrasser, et dont le contenu sera détruit avec les ordures générales ? La solution serait trop facile. Je pourrais donc faire n’importe quoi en jouissant d’une impunité totale ? Aucun compte à rendre. Ni vu, ni connu. Je suis blanc comme neige. Et qu’importe, quand on est mort, on redevient poussière. Tout disparaît. Quelle pauvre conclusion ! Quel injuste raisonnement !
Comme si nous n’étions que chair et os ! Comme si notre âme et notre esprit, notre capacité de penser, d’analyser et de comprendre n’étaient que perceptions du cerveau produites par quelques influx électriques faisant de nous la personne que nous sommes, avec ses émotions, ses rebellions, ses colères et ses affections, et cela, jusqu’à notre retour dans le néant d’où nous serions sortis. En êtes-vous certains ? En êtes-vous vraiment certains ?
« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Héb. 9/27). Voilà une parole de la Bible qui met bas bien des théories.
Le Seigneur entrera en jugement contre toute chair (Jér. 25/31). « Dieu amènera toute œuvre en jugement » (Eccl. 12/16). Jésus dira : « Et ce jugement, c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3/19).
Négation de ce jugement par fanfaronnade pour les uns, crainte, peur ou scepticisme pour d’autres, réalité pour tous.
Afin de mieux comprendre ce qui nous attend, pensons à l’ordinateur prônant désormais dans presque tous les foyers. Il possède une corbeille virtuelle dans laquelle nous pouvons écarter tout ce que nous ne voulons plus voir apparaître, mais, que la police scientifique s’en saisisse, elle découvrira une infinité de renseignements cachés au plus profond de cet instrument.
Là-haut, dans le ciel de notre Seigneur, des livres sont écrits. Rien n’est effacé de nos vies, à moins que nous soyons venus déposer nos péchés dans une repentance sincère au pied de la croix de Jésus.
Les ordinateurs terrestres peuvent avoir des défaillances capables de paralyser des systèmes informatiques humains, comme celui qui récemment mit à mal toutes les données de salaires de centaines d’employés.
‘L’ordinateur divin’ ne défaille jamais. Il porte la marque parfaite de son concepteur.
Aucune parole de Dieu ne sera sans effet.
Puissions-nous accepter d’être tous purifiés dans le sang de Jésus, l’Agneau divin.
Laurent Van de Putte