Quelque soit sa situation, l’atteinte corporelle due à sa chute, son handicap ou ses blessures, si quelqu’un l’avait relevé, l’issue aurait pu être différente.
Deux prophètes placent l’alternative:
- Jérémie: « L’orgueilleux chancellera et tombera, et personne ne le relèvera. » (50/32)
- Amos: « En ce temps là, je relèverai de sa chute la maison de David… » (9/11)
C’est donc Dieu qui fait la différence!
« Qui me relève dans mes chutes, c’est Jésus-Christ… » comme nous le chantons.
Il a le pouvoir de nous garder des chutes; quand elles surviennent, ce sont « les nôtres ».
Mais Il est encore là pour relever. Sans cela, la mort spirituelle finirait par nous gagner et triompher de nous, quel drame!
Mieux, tellement mieux que le samaritain de la parabole (Luc 10/30-35), le voilà auprès de l’agonisant à terre.
Pourquoi s’arrêter? Pourquoi prendre (perdre ?) du temps? Pourquoi faire l’effort? Pourquoi se sacrifier? Pourquoi soigner? Pourquoi payer?
« …ému de compassion… » est la réponse.
Cher et précieux Jésus!
Que personne ne se méprenne sur le texte qui suit: il n’est pas une invitation à « jouer à tomber ».
« Car 7 fois, le juste tombe, et il se relève » ( Proverbes 24/16a)…contrairement au méchant!
7 fois à terre, 8 fois debout!
Les « debout » de Luc 21/36, dans le grand jour, le rendez-vous à ne pas manquer auront tous été… relevés! C’est une évidence! Ni leur force propre, ni leur caractère ne peut l’expliquer.
Jésus relève!
Pascal Collet