« Au milieu de l’abondance, il sera dans la détresse… »
Job 20/22
Notre société occidentale est depuis longtemps marquée par l’abondance et même la surabondance.
Or, voilà que cette société entend un mot qu’elle ne connaissait plus : pénurie.
Chacun n’est pas touché de la même manière : ici, c’est un délai anormalement long pour obtenir un bien acheté, là, une impossibilité de trouver un professionnel de santé, ailleurs une rareté voir une disparition de certains biens…
Pour des personnes habituées au « tout, tout de suite », quelle bizarrerie !
Elle vient s’ajouter à d’autres, rencontrées ces derniers temps, et qui nous alertent sur l’état du monde et de la société.
« La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe et ne se relève plus. »
Esaïe 24/20
Avant de tomber, cet homme ivre chancelle et vacille… signes avant coureurs de sa chute.
Certes la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, serait-il dans l’abondance, comme Jésus l’a dit (Luc 12/15).
La vie dont il est question est bien plus que l’abondance ou la disette. Paul l’appelle la vie véritable qu’il faut saisir (1 Tim 6/19).
Jésus la donne à ses brebis (Jean 10/10) : c’est le fruit de son œuvre sur la terre.
Cette vie ne connait rien des aléas de notre monde « à bout de souffle.. » car si l’abondance d’ici-bas est porteuse de détresse d’âme et de biens, l’abondance divine en est préservée !
Pascal Collet