« 2 heures pour tout oublier. »
2 heures au stade ou dans une salle de concert ou devant un écran… s’évader, se distraire, oublier. Tout !
Il y a tant à oublier !
Les tracas, les inquiétudes, les abandons, les relations toxiques…
Et le monde semble bien répondre à cette attente en multipliant les évènements sportifs, festifs, commerciaux…
Pourvu que l’esprit humain soit diverti.
Mais est-on sûr que les « 2 heures pour tout oublier » ne deviendront pas elles-mêmes un temps à oublier ?
Déception d’une défaite, sentiment d’injustice devant la tournure des « 2 heures », voire craintes diverses s’ajoutant aux autres.
Piètre solution !
Et puis, immanquablement, après l’effervescence, retrouver ce qu’on voulait oublier…
Jérémie, le prophète qui a vu la souffrance et la douleur a quelque chose à nous dire, sur un oubli qui n’est pas une fuite :
« Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance… »
(Lam 3/21-26)
La bonté divine ! Ses compassions ! Sa fidélité !
Y penser apporterait (donnerait) à cet homme un vrai secours intérieur.
Et encore ne connaissait-il pas l’évangile, la bonne nouvelle de Dieu en Jésus-Christ, son efficacité en salut, en grâce, en relèvement, en courage pour le cœur humain même le plus lourdement chargé.
Laissons les « 2 heures », et allons à Lui !
Pascal Collet