Quand Jésus enseigna ses disciples sur la manière de rencontrer Dieu, Il leur dit : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux !… » (Mat. 6/9). Cela ne signifie pas que les cieux soient l’unique lieu de contact avec Lui.
A cause de certaines manifestations souvent discutables, les hommes ont présenté quelques endroits sur notre terre comme étant la porte de la bénédiction, de la guérison ou de la révélation. Combien de pèlerins les fréquentent avec ferveur et dévotion.
L’omniprésence de Dieu serait-elle limitée ? Certains lieux deviendraient-ils inaccessibles au Créateur des cieux et de la terre ?
Le roi David décrivait l’impossibilité de se trouver là où le Seigneur ne serait pas.
« Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà… Que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira… Si je dis : « Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi » (Ps. 139/8-12). Quel que soit l’endroit, à l’instant même, « l’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent. Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve » (Ps. 145/18-19).
Dieu est là, dit le cantique, dans la maison d’un malade pour le bénir, sur le bord du chemin pour la délivrance d’un aveugle, dans un cortège funèbre pour apporter la consolation, sa puissante consolation. Il est là dans le fond ténébreux de la prison pour encourager Pierre et Jean, au milieu d’un tribunal afin de fortifier Paul, dans la barque d’un pêcheur, sur une croix voisine de celle d’un condamné.
Là où vous vous trouvez, sans qu’il soit nécessaire d’effectuer un long déplacement, Dieu peut et veut vous exaucer afin que vous entriez dans son plan d’amour et que vous puissiez marcher sur son chemin, un sentier balisé d’étapes indispensables : le Calvaire où vous rencontrerez Jésus crucifié pour vos péchés ; là interviendra votre profonde repentance et le don gratuit de son sang purificateur ; le tombeau vide pour le découvrir ressuscité ; la chambre haute afin d’être rempli de sa puissance et de collaborer à son œuvre de salut jusqu’à votre dernier souffle ici-bas. Loin d’être terminé, le programme divin n’en sera qu’à son commencement : les noces de l’Agneau, la réunion de tous les rachetés, la gloire de Dieu et les œuvres célestes qui s’accompliront pendant l’éternité.
Comme Job le disait pour certaines personnes : « la mort, voilà leur espérance » (11/20), concernant les enfants de Dieu, il n’en est pas ainsi : « la foi, ‘notre foi’, repose sur l’espérance de la vie éternelle » (Tite 1/2).
Laurent Van de Putte