Etre neutre, du latin : neuter = ni l’un ni l’autre. Il est souvent impossible de dire : je ne participe pas, je suis neutre, surtout dans le domaine des valeurs spirituelles. Il n’y a pas trente six alternatives. Si votre croyance est vraie, vous devez la répandre autour de vous ; si elle est erronée, vous devez y renoncer. Ne soyez pas de ceux qui font passer leur crédo avant la personne du Seigneur. Nous devons combattre les erreurs conduisant tant de personnes dans des voies illusoires ; les combattre avec des moyens spirituels. Si cela est vrai, la seule logique est de nous repentir et de manifester une profonde reconnaissance à l’égard de Dieu.
Dans ces domaines, conviction et neutralité ne font jamais bon ménage.
L’homme qui devint l’apôtre Paul, Saul de Tarse, agissait pour détruire ce qu’il considérait comme étant une erreur funeste. Mais, dès le début de son expérience bouleversante avec le Seigneur, il devint l’un des plus zélés serviteurs du Maître.
Si l’Evangile est fable, mythe ou légende, susceptible de conduire les âmes dans l’éloignement d’une saine moralité, levez l’étendard de la révolte. A l’opposé, tombez à genoux.
Un christianisme non diffusé serait le plus grave des cancers de l’âme.
Quand vous êtes convaincus que les hommes se noient dans un océan de péchés, vous ne pouvez pas rester sur la rive sans leur jeter une bouée. Vous ne pouvez pas vous contenter de jouer sur le sable avec vos enfants. Combien furent neutres devant la condamnation de Jésus. Combien le demeurent encore lorsque nous leur expliquons le pourquoi de la croix.
Cette question fut importante dans les moments difficiles de la vie de Jésus Lui-même. Lorsqu’il dut mourir pour nos péchés, sa neutralité aurait condamné le monde existant depuis les origines de l’humanité.
Inscription lue à l’extérieur d’une chapelle : « Entre et écoute. »
Autre inscription placée à l’intérieur au-dessus de la porte : « Sors et fais connaître. »
Accepter le salut en Jésus-Christ, c’est également s’engager dans un programme d’évangélisation.
Quelqu’un a dit : « Connaître Christ, c’est aussi le faire connaître. »
Laurent Van de Putte