…et elle sera pardonnée confesse David (Ps 25/11)
D’où vient donc ce besoin de minimiser la faute ? d’en faire une simple « bêtise » ?
Une bêtise est une bêtise ; un péché est un péché.
Dieu regarde les choses en face et telles qu’elles sont : pourquoi ne le ferions-nous pas nous aussi ?
Faut-il chercher à minimiser la faute, la relativiser pour espérer qu’elle soit pardonnée ?
David affirme ici le contraire.
Et toute la Bible montre qu’il a raison.
Une vraie repentance pour une grande iniquité manifestera la grande miséricorde de Dieu.
N’est-ce pas par Jésus, à cause de son œuvre : sa mort, sa résurrection, son élévation, que le pardon des fautes est annoncé et rendu effectif (Act 13/38) ?
Mon iniquité est grande dit l’homme selon le cœur de Dieu (Act 13/22).
Son appréciation reflète donc celle de Dieu ; il voit comme Dieu, d’abord sur sa propre conduite.
En cela, il précède ceux que le nouveau testament appelle les « saints ». Attirés par Jésus, ils ont quitté leur perdition et le règne du péché en eux et ils deviennent de plus en plus conscient d’être pécheurs au fur et à mesure de leur marche avec leur Sauveur et Seigneur.
Ne regardant ni aux autres, ni à eux-mêmes mais à Lui, ils prennent la mesure de ce qui en eux Lui est contraire et exprime eux aussi, longtemps après David, leur foi dans le pardon divin acquis pour eux par Jésus.
Pascal Collet