Manger tue !

Pendant très longtemps (et encore de nos jours), c’était de ne pas manger qui tuait.

Maintenant, on creuse sa tombe avec ses dents, ingurgitant avec l’alimentation standardisée des substances nocives comme un cocktail mortel.

Trop gras, trop sucré, trop salé, trop de …

Après tout, nous avons peut-être là une facette possible des « excès de table » cités parmi le œuvres de la chair de Galates 5/19-21…

Ce qui est vrai de la nourriture pour le corps, est aussi vrai de la nourriture pour l’âme.

Elle existe en effet, même si pour certains, cette (bonne) nourriture, ils ne la connaissent pas (Jean 4/32).

Comment va notre âme ?

Est-elle en bonne santé ?

Pour répondre à ces questions non secondaires (notre âme, c’est nous !), il faut en particulier se pencher sur ce qui la nourrit : que reçoit-elle, de lectures, d’images, de conversations, de compagnies (y compris celle des écrans), d’influences, de valeurs ?

Quels états d’âme entretenons-nous ?

On l’appelle le 5ème évangile : c’est le livre du prophète Esaïe, car il annonce déjà la grâce pour toutes les nations par le Messie à venir.

Il comporte un texte, une promesse divine qui demande une réponse de notre part.

« …Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. »

(Es 55/2)

Alléchant n’est-ce pas ?

Non seulement, elle se délectera, mais elle prospérera dans la Vie !

Pascal Collet