Elle est solennelle et remplie de promesses la parole que le Seigneur adresse aux chrétiens concernant l’obéissance : « Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer ; ta postérité serait comme le sable, et les fruits de tes entrailles comme les grains de sable ; ton nom ne serait point effacé, anéanti devant moi » (Es. 48/18-19). Pour la question de postérité, il est évident que ce langage nous porte surtout vers les âmes que nous pouvons amener vers Jésus par notre témoignage.
Tant que nous sommes enfants, la soumission à des règles peut nous paraître inutile et contraignante. Il est tellement tentant de s’asseoir sur une pelouse interdite, de traverser une rue pour gagner quelques mètres sans emprunter les lignes protégées qui nous obligent à effectuer un détour. Avec le temps et l’expérience, nous réalisons l’importance de ces obligations qui nous protègent et nous aident à grandir et nous préparent pour une existence où les repères s’avèrent indispensables. L’orientation et la réussite de notre vie terrestre dépendent beaucoup de l’obéissance.
Il en est de même pour l’enfant de Dieu, le chrétien sauvé par grâce. Il se doit d’obéir totalement à la Parole du Seigneur. La moindre entorse est nuisible à sa destinée ici-bas, même à son éternité. Qui souhaiterait seulement être sauvé comme au travers du feu ? « Le feu éprouvera l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (I Cor. 3/14-15).
C’est un plein salut que nous souhaitons connaître.
L’apôtre Paul voulait amener les non-juifs à l’obéissance de la foi (Rom. 1/5). Il travaillait afin qu’ils parviennent à une obéissance complète à l’exemple de Jésus-Christ notre Sauveur dont il est dit : « …ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’Il fut Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes… » (Héb. 5/7-20).
Une mise en garde de l’apôtre Pierre accompagnée d’un conseil indispensable nous aident pour la vie présente : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints car je suis saint » (I Pierre 1/14-15).
Cette obéissance demandée par le Seigneur n’est pas contraignante, bien au contraire, elle nous ouvre les portes d’une réelle liberté pour vivre ici-bas pleinement malgré tous les obstacles que nous pouvons rencontrer.
Laurent Van de Putte