Trop de chrétiens considèrent la vie spirituelle comme un lourd fardeau, un combat éreintant, et portent ainsi atteinte à leur liberté, aux expériences possibles et au bonheur de leur quotidien.
L’auteur de l’épître aux Hébreux nous présente un triple conseil : « Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance » (Héb. 2/1-2).
Abandonnons nos fardeaux aux pieds du Seigneur en croyant qu’il peut prendre soin de nous. Jésus n’a-t-il pas dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mat. 29-30).
Revêtons-nous de l’armure divine ; c’est la meilleure opposition au péché qui nous enveloppe si facilement, et courons sur le chemin tracé par les pas du Seigneur, « les yeux tournés vers Jésus » (Héb. 12/2), détournant nos regards vers Jésus comme l’écrivent certains traducteurs. Tout au long des jours, nos yeux sont tellement habitués à se fixer sur toutes sortes de choses sans valeur spirituelle. Nous avons parfois besoin d’un effort pour prier ou lire la Bible sans distraction. Nos pensées ont tôt fait de caracoler comme un cheval rétif devant constamment être tenu en bride.
Un revêtement du Saint-Esprit sous forme de la nuée conduisant le peuple d’Israël à travers le désert nous facilitera grandement en bien des situations.
Elle voilait certains aspects de l’horizon pour amener les hommes à fixer leurs regards sur les véritables objectifs (No. 9/15-23).
Lorsqu’elle se levait, le peuple était conduit sans erreur de direction (Ex. 13/21).
Elle devenait un moyen protecteur vis-à-vis des nombreux ennemis qui l’entouraient.
Et plus merveilleux encore, elle assurait chacun de la présence de Dieu, car Dieu était dans la nuée (Ex. 14/24). Le réconfort de sa présence ôtait toutes les craintes, encourageait les plus vulnérables, assurait la réussite, quelques pouvaient être les circonstances, et transformait les cris de guerre en chants de louange et d’allégresse.
Le revêtement du Saint-Esprit accessible à chaque enfant de Dieu est une puissante couverture protectrice. Il nous ouvre les portes d’une vie dont nous ne rougirons jamais. Il nous aide à regarder, sans distraction possible, à Jésus « qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection » (Héb. 12/2 version à la Colombe).
Laurent Van de Putte