C’était son surnom. De son nom : James Harrison.
Pourquoi ce surnom ?
Son sang avait la particularité de contenir une substance rare, l’immunoglobuline anti-D avec laquelle on fabriquait un traitement préventif à la maladie hémolytique des fœtus et du nouveau-né.
Très peu de personnes ont ces anticorps alors qu’ils étaient particulièrement nombreux chez lui.
Pendant 60 ans, il a donné son plasma, plus de 1100 fois et a permis de sauver l’existence de plus de 2 millions de bébés : toutes les 2 semaines depuis 1967 il a donné 800 millilitres de plasma sanguin.
L’homme au bras d’or est décédé le 17 février à 88 ans.
Un bienfaiteur généreux a donc cessé de l’être, par la force des choses.
On aimerait que ce genre de bienfaits n’ai jamais de fin…
… ce qui est le lot du grand bienfaiteur divin !
Instituant la Cène pour les Siens, il dira bien que son sang va être répandu pour d’autres (Luc 22/20) comme son corps sera donné pour d’autres (Luc 22/19).
La croix est le don suprême pour sauver notre vie.
Mais ce qui la suit est inouï : « J’étais mort et voici je suis vivant aux siècles des siècles » (Ap 1/18), dit Jésus.
Il a été mort ! Le fait fut soigneusement constaté.
Dieu l’a ressuscité. Pour un salut sans fin, lui.
« … étant toujours vivant… » voilà ce qui différencie le fils de Dieu de tout autre, fut-il un bienfaiteur comme l’homme aux bras d’or.
Adorons-Le !
Pascal Collet