Le pardon et la solidarité

Geneviève H. offrit un de ses reins pour un parent proche. En période de guerre, tel homme fera de son corps un rempart pour sauver un compagnon. Un vieillard prendra la place d’un jeune garçon au poteau d’exécution. Exemples remarquables de solidarité, élément indissociable de la vie sociale et spirituelle.

Des hommes comme Esdras, Néhémie, Daniel et bien d’autres prenaient à leur compte les péchés du peuple et des générations passées.

N’avons-nous pas une part dans les erreurs de nos frères et sœurs en la foi ? dans celles de notre monde actuel ?

Prions-nous assez pour eux, pour les autorités qui régissent notre pays, pour les hommes de notre terre ? Témoignons-nous suffisamment ? Avons-nous la passion des âmes perdues ? Sortons-nous de nos temples et de nos maisons pour annoncer partout la Bonne Nouvelle et tendre une main secourable ? Allons-nous dans les sentiers et même le long des haies, dans les villes et les villages, dans les quartiers luxueux comme dans les zones à risque ?

Pourquoi ? La réponse est simple. Dieu aspire au salut des perdus et veut faire de chaque chrétien un héraut de son message.

Nous vivons dans des assemblées où le chant des cantiques est agréable, les chorales excellentes, les moments de prière spirituels, les prédications édifiantes, la fraternité encourageante, mais au-delà de toutes ces valeurs, le monde a besoin de découvrir le pardon de Dieu et les multiples bénédictions qui l’accompagnent.

Le siège confortable offert par notre église est un moyen de repos où nous renouvelons nos forces spirituelles dans le but de les dépenser en faveur de notre société.

En parlant de l’indispensable solidarité, impliquons réellement notre cœur et notre vie pour le salut des autres.

L’apôtre Paul était prêt à être rejeté pour le pardon et le salut des siens (Rom. 9/3).

Ce remarquable état d’esprit lui a permis de prêcher l’Evangile dans toute l’Asie mineure et jusqu’en Italie. Depuis bientôt vingt et un siècles, ses écrits contenus dans la Bible parlent toujours au monde entier.

Nous ne pourrons jamais nous substituer aux hommes comme Jésus l’a fait, mais nous devons, dans la prière et le témoignage, les aider à comprendre le plan éternel en faveur des élus, à ouvrir « les yeux pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent par la foi le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés » (Act.26/18).

Laurent Van de Putte