Cette paix réelle, profonde, joyeuse ne s’obtient pas par les moyens d’ici-bas.
Comment contrôler la pensée lorsqu’elle semble nous conduire là où nous ne voulons pas ?
Comment résister aux aspirations de la chair qui voudrait nous dominer ?
Est-il possible d’allier un bonheur sans regret à une souillure intérieure ?
Le monde et ses promesses, ses valeurs et ses richesses, peut combler nos besoins physiques, mais qu’en est-il de notre personnalité profonde ?
Jésus est appelé le Prince de la paix (Esaïe 9/5).
Quelques heures avant sa mort, Il dira à ses disciples : « Je vous laisse la paix ; Je vous donne ma paix » (Jean 14/27).
Quatre faits importants précédent cette promesse capable de révolutionner toute l’atmosphère de notre vie :
La crucifixion de Jésus.
« Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui » (Es.53/5).
Sa résurrection.
La plénitude de la paix ne peut se concevoir sans la communion constante avec celui qui en est la source. Marie de Magdala ne supportait pas la mort de celui qui l’avait tant bénie.
L’acceptation de cette grâce.
Dans chacune de ses lettres, l’apôtre Paul écrivait cette parole : « Que la grâce et la paix vous soient données… ». Jamais l’inverse.
Notre libre arbitrage peut nous faire accepter ou refuser une telle faveur. Souvent, les sectes, les partis, les religions essayent de nous contraindre. Dieu nous laisse libres. Je vous en supplie, jouissons de cette liberté pour le meilleur.
La manifestation de la foi.
Face à l’évidence des faits, l’incrédulité comme la crédulité doivent céder la place à la foi.
« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5/1).
J’aimerais pouvoir dire à chacun : « Ta foi t’a sauvé. Va en paix. »
Laurent Van de Putte