Ce devrait être une phrase reine concernant l’homme. L’épidémie que nous vivons nous le rappelle: cette période est celle de l’information incomplète, de la recherche, de la découverte, du doute.
« Je ne sais pas » représente même ici la réflexion scientifique par excellence. Pour l’oublier, tant de nos certitudes d’aujourd’hui vont être démenties par les faits demain.
Dieu lui n’a aucune incertitude!
« J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli. »
Esaïe 46/10
Il connait la fin dès le commencement.
Il ne fait jamais » rouler les dés. »
Il ne réalise rien « au hasard ».
Par dessus tout, Dieu sait que ses desseins se réaliseront:
« Tes desseins conçus à l’avance se sont fidèlement accomplis. »
Esaïe 25/1
Même quand sa cause souffre d’échecs apparents, ces échecs servent son but.
Il en fut ainsi de la mort de Jésus, dont Pierre dit qu’elle fut pourtant selon le dessein de Dieu (Actes 2/23), dessein bienveillant et éternel (Ephésiens 1/9; 3/11), proposé à notre foi.
Très librement, apprenant toujours, nous osons donc dire: « je ne sais pas », pour nous confier sans réserve en celui qui nous dit: « Je sais. »
Pascal Collet