Il n’a pas le mal en horreur

C’est la dernière phrase du verset 5 du Psaume 36.

On devrait donc l’avoir en horreur !

Ce qui est un préalable utile pour le vaincre, évidemment !

Le mal : choux à la crème ou serpent venimeux ?

Le mal là-bas très loin : en Syrie, au Yémen…

Et le mal si proche : les miens… et moi-même !

Le « mal mauvais », et « le péché mignon », expression trompeuse !

Serions-nous rudes avec le prochain et miséricordieux avec nous-mêmes ?

Trop rare semble être ce cri du cœur : « Misérable que je suis ! … » (Rom 7/24)

Nous serions-nous accoutumés ?

Aurions-nous normalisé le mal ?

Mais ce cri du cœur précité a aussi ouvert la voie à la révélation du salut en Jésus-Christ, de telle sorte que le cri se transformera en louange : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur » (v25)

Et non seulement le salut, mais la vie nouvelle du salut dans laquelle notre conscience est ré-étalonnée selon Dieu et où nous apprenons que la loi du péché et de la mort qui semblait inexorable, n’est pas la seule : il y a, en Jésus, une loi dont les causes produisent les effets. 

C’est la loi de l’Esprit de vie (8/2).

« Amis du Seigneur, haïssez le mal » (Ps 97/10)

Pascal Collet