Wang, excellent élève dans une excellente université a coupé tout contact avec ses parents il y a 16 ans.
La cause: en 2005, après être devenu accro aux jeux vidéos, il a raté sa scolarité. L’échec lui fît tellement honte qu’il ne pût l’annoncer aux siens et qu’il choisi de disparaitre.
La honte…
A son sujet, le prophète Jérémie écrivait que le peuple d’Israël la refusait (Jér 3/3): son sentiment, pourtant conforme à la réalité telle que Dieu la voyait, fût repoussé; « il ne faut pas se gâcher la vie avec ça« , diraient certains.
Ailleurs, un autre prophète écrit que celui qui est inique ne connait pas la honte (Sophonie 3/5).
Mais il est une autre voie, vraie et libératrice: c’est qu’au lieu de la repousser ou d’en être paralysé, elle devienne les prémices d’un remède divin!
Le fils cadet de la parabole n’aurait jamais connu la surprise, la joie et le réconfort de l’accueil et de l’embrassade du père s’il n’avait pas voulu avoir honte, ou si elle l’avait enseveli dans un tourment sans issue (Luc 15/18-20).
C’est pourquoi Dieu est capable de dire: « Ayez honte et rougissez de votre conduite…« ( Ézéchiel 36/32), car si ces dispositions nous portent vers Lui, alors c’est la voie ouverte au pardon, à la restauration…
…et la voie fermée à la honte éternelle (Daniel 12/2)!
Quel beau moment pour Wang quand, 16 ans plus tard, il pût enfin serrer ses parents dans ses bras!
» Je viens ô Dieu, je reviens ô Dieu! »
Pascal Collet