Certaines personnes pensent que le retour de Jésus sera précédé d’un grand réveil spirituel dans toutes les nations du monde. Combien j’aimerais que ce soit vrai ! Pourtant, lorsque le Seigneur parlait de la fin des temps, Il mentionnait particulièrement quatre choses : les progrès de l’iniquité, la réussite des faux prophètes pour séduire une quantité de gens, le refroidissement chez le plus grand nombre et le risque de ne retrouver qu’un minimum de foi.
Une simple observation suffit pour découvrir l’amorce de ces quatre réalités.
L’iniquité (en grec : anomia = être sans loi). Etre sans loi par ignorance, par refus, par désir de vivre dans le péché, par un individualisme qui semble nous donner le droit de tout faire, par esprit anarchique. Brûler les voitures, caillasser les pompiers et la police, violer, usurper les richesses d’une nation et la condamner ainsi à la misère, générer sans aucun souci un quart monde au sein d’une société riche et envahissante, tout cela sera bientôt permis.
Les faux prophètes. La superstition n’appartient pas seulement aux populations non atteintes par un minimum de culture. Nous la trouvons dans toutes les couches sociales. Forts de ce terrain favorable, les faux prophètes n’ont pas besoin de trop argumenter pour séduire les masses.
La régression de l’amour. Sa véritable source n’est pas la pulsion charnelle, le conditionnement de quelques gènes situés dans une partie déterminée du cerveau ou une orientation commune créant un intérêt partagé. L’amour, c’est Dieu. « Dieu est amour » dit l’apôtre Jean (I Jean 4/16). Se couper de la source pour rechercher un ersatz est préjudiciable à chacun et à l’ensemble.
La foi. Elle n’a de valeur que dans son orientation. C’est, pour le chrétien, une lumière doctrinale indispensable, un don spirituel exerçant les plus grandes manifestations divines, un quartier du fruit du Saint-Esprit apportant à l’homme joie, bonheur et liberté.
« Quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18/8).
Quant à son aspect doctrinal, elle était déjà remise en cause au temps des Galates. Heureux celui qui pourra dire avant son grand départ : « J’ai gardé la foi » (II Tim. 4/7).
En tant que don spirituel et particulièrement dans ces derniers temps, pourquoi ne pas prier afin de la voir agir dans une manifestation de puissance et d’Esprit accompagnant le message de la vérité, l’Evangile Eternel ?
Pour ce qui est du fruit, la foi jointe à l’amour, à la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la douceur, la tempérance, la serviabilité, l’amabilité et la fidélité, ne peut qu’engendrer le meilleur des témoignages et le bonheur de vivre.
Laurent Van de Putte