Nous sommes entrés dans une période de grâce pour notre monde entier. La mort et la résurrection de Jésus-Christ offrent un nouveau calendrier. Malheureusement, beaucoup n’en prennent pas conscience ou refusent carrément de le savoir.
Combien de temps cela durera-t-il ? Nul ne peut le dire. Cette période existe déjà depuis 2.000 ans et connaîtra sa fin. Constatons que les hommes font tout pour la réduire, ne serait-ce que sur le plan écologique à tous les niveaux. Le respect pour notre planète n’existe pratiquement plus. Les lieux de vacances en sont une triste illustration. De multiples déchets signalent les passages fréquentés. Et sur le plan spirituel, la situation n’est pas meilleure. L’incrédulité, la moquerie et le péché font tout pour provoquer la colère divine. Aux dires de certains, notre XXIème siècle devait devenir religieux. C’est une vérité dans le sens où l’individu est déifié comme jamais. La religion du bien, de la morale, de l’espérance en la bonté de l’homme de demain n’est qu’une vaste utopie susceptible d’aveugler un peu plus les esprits déjà bien enténébrés.
Pourtant, au travers des âges, la grâce et le pardon sont signalés par des millions de voix. Le prophète Esaïe en publiait la venue (Es. 61/2). Jésus les cite dès le début de son ministère terrestre dans la synagogue de Nazareth (Luc 4/19).
Nous sommes tous concernés par cette période et pouvons en être les heureux bénéficiaires.
Mais, qu’est-ce que la grâce ? Que signifie être graciés par Dieu ?
C’est une mesure de clémence au profit d’un coupable. Plus qu’un délai des juges remis à un débiteur, c’est l’effacement total d’une dette accordé gratuitement.
« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2/11). L’apôtre Pierre écrira qu’elle est la véritable (I P. 5/12).
« Vous qui étiez morts par vos offenses, Il (Jésus) vous a rendus à la vie avec Lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses. Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient… en le clouant à la croix » (Col. 2/13-14).
C’est une grâce accompagnée de miséricorde et de paix (II Jean 3).
De plus, il faut mettre ce mot au pluriel car innombrables sont les faveurs du Seigneur. L’apôtre Pierre parlera « des diverses grâces de Dieu » (I P. 4/10).
Demandez-les, acceptez-les, recevez-les pour votre bien et celui de tous ceux qui vous entourent. Entrez personnellement dans cette période toujours puissamment bénie pour ceux qui placent leur confiance dans le Sauveur et Seigneur.
Laurent Van de Putte