Cette fillette juive a 6 ans et elle vient d’être raflée en juillet 1942 avec les siens.
Parquée à la Bellevilloise, sa maman lui demande de partir, puis le lui ordonne.
Enfin, elle la gifle car la fillette ne voulait pas la lâcher.
Cette maman avait pressenti le pire à venir et voulait l’éviter à sa fille. (Elle mourra avec son mari à Auswichz)
La fillette s’échappant, pourra porter, longtemps après, un regard positif sur cette gifle : « C’est un acte d’amour immense. »
Aimer, c’est quoi ?
Nous comprenons facilement l’amour dans les actes bienveillants évidents mais nous avons peine à le voir dans ses autres facettes : « Le Seigneur corrige celui qu’Il aime… » (Héb 12/6) par exemple !
Et encore : « …Dieu nous corrige pour notre bien… » (Héb 12/10)
C’est le paradoxe évoqué par Paul aux Corinthiens : «… En vous aimant davantage, serais-je moins aimé de vous ? » (2 Cor 12/15)
Quel comble ! pourrait dire quelqu’un : aimer davantage et être moins aimé par ceux qu’on aime davantage !
La nature humaine est tortueuse n’est-ce pas ?
Le cœur a besoin d’être renouvelé pour comprendre vraiment.
Quoiqu’il en soit, les disciples peuvent avoir une grande certitude au milieu de toutes leurs incertitudes : nous sommes certains qu’en Jésus, Dieu nous aime.
Pleinement, vraiment, sans erreur, saintement.
J’ai confiance en cet amour qui m’a sauvé et me sauve encore.
Toujours pour mon bien !
Pascal Collet