Adhérer aux principes de l’Evangile, c’est lui reconnaître une valeur tendant vers un idéal à atteindre. Un premier pas est accompli.
Devenir membre d’une église fidèle dans son engagement est un deuxième pas.
Mais la volonté de Dieu réclame davantage pour notre bien. Aller jusqu’à Sa personne « comme un sacrifice vivant, saint, agréable » (Rom. 12/1), c’est la meilleure démarche à réaliser. Il est question d’un sacrifice non voué à la mort, mais à la vie. Un ‘sacrifice vivant’ a écrit l’apôtre.
Quelqu’un a dit « Il est plus facile de mourir pour sa foi que de vivre par elle. » Il est malheureusement vrai que de nombreux enfants de Dieu ont payé le lourd tribu de leur engagement. Les horreurs des souffrances et des buchers ne leur furent pas épargnées. Mais le Dieu vivant n’a jamais appelé quelqu’un à quitter la terre de cette manière, hormis Jésus Notre Sauveur qui porta le poids de notre condamnation. Le Seigneur nous appelle à vivre.
Il nous faut quand même considérer une certaine mort comme une étape obligatoire pour tout chrétien. Une mort à nous-mêmes, aux souillures, révoltes, erreurs et péchés que nous pratiquions avant d’avoir entendu résonner l’appel de Jésus au fond de notre cœur. Elle est symbolisée par la descente dans les eaux du baptême. Nous l’avons pratiquée après avoir compris ce que nous étions au tréfonds de nous-mêmes. Ce fut un temps de repentance sincère. Puis, la perspective d’une autre vie s’imprima dans notre esprit. Nous avons expérimenté une nouvelle naissance également exprimée lors de cette immersion bénie. Un homme ancien mourait laissant place à une personne remplie d’espérance. Encore un nouveau pas venait d’être franchi.
Désormais, la nature même du Seigneur nous était offerte. Le Saint-Esprit désirait nous en imprégner jour après jour. « Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec Lui en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rom. 6/3-4).
Maintenant, les plus glorieuses perspectives sont dévoilées à nos regards. Le passage franchi par tous les hommes devient pour nous une porte ouverte sur la vie véritable. Nous avons la vie éternelle. « Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu. »
(I Jean 5/13)
Des responsabilités, des moyens et tout un plan d’actions nous sont confiés. Nous partageons les grâces que nous avons reçues. Nous travaillons pour ce qui ne périra jamais.
L. Van de Putte