Il semble que, année après année, leur nombre augmente.
Qui sont-ils?
Ce sont ceux qui en arrivent à douter de la nécessité d’agir :
- A quoi bon étudier?
- A quoi bon travailler?
- A quoi bon se marier?
- A quoi bon lutter?
…une sorte de fatalisme… un profond découragement…
Trop de déceptions? D’échecs?
Pendant un temps, Asaph ne leur a-t-il pas ressemblé:
C’est donc en vain que j’ai purifié mon cœur, et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence
(Psaume 73/13)
Ainsi aussi des contemporains de Job: « Que gagnerons nous à lui (Dieu le Tout Puissant) adresser nos prières?«
et d’autres encore: » ...Que me sert-il, que me revient-il de ne pas pécher? » ( Job 35/3)
C’est en vain que l’on sert Dieu; qu’avons nous gagné à observer ses préceptes…
(Job 3/14)
A quoi bon?
Il ne faut rien de moins que le souffle divin, par les Écritures pour donner à nos cœurs les certitudes éternelles, les faits concernant Dieu: son amour, sa souveraineté…
et les horizons dépassant le « ici et maintenant », qui pousse souvent à la morosité!
Travaillez non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle et que le Fils de l’homme vous donnera…
(Jean 6/27)
Paul au disciple et jeune pasteur Timothée :
« …saisis la vie éternelle à laquelle tu as été appelé et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins«
(1 Tim 6/12)
Que le souffle divin nous anime, que l’aiguillon divin nous stimule!
Pascal Collet