Espérer ou espérer ?

Lorsqu’il s’agit d’espérer en l’être humain et en nous-même, notre espérance est toujours relative, incertaine.

On prête à ceux dont on espère recevoir (Luc 6/34) ;

L’agriculteur travaille et espère la récolte (1 Cor 9/10) ; mais celle-ci peut être, comme en cet été 2024, bien maigre !

Ni le travail de l’agriculteur, ni son sérieux, ni son courage, ni sa science ne sont en cause : il a trop plu !

C’est l’espérance humaine.

Reconnaissons que de cette espérance-là, nous avons souvent eu l’occasion de dire : « Nous espérions… » (Jér 8/15).

Mais quand l’objet de votre espérance ne se porte pas sur l’humain mais sur Dieu, alors espérance signifie certitude, ferme assurance.

Sur ce fondement divin, on peut même « espérer contre toutes espérance » (Rom 4/18) sans pourtant mépriser le bon sens : Dieu est Dieu, Il est vrai et véridique, fidèle, puissant.

Y-a-t-il quelque chose de plus raisonnable que de faire reposer notre espérance sur Lui ? (1 Pi 1/21)

Heureux ceux dont l’espérance est ferme ! (1Thes 1/3)

Ils verront ce qu’ils ne voient pas aujourd’hui !

Pascal Collet