Cette femme en larmes écoute le jugement du tribunal à son encontre et il est sévère, à la mesure du délit : prison ferme, interdiction d’exercer sa profession durant 4 ans, amende et remboursement faramineux.
Le délit : comptable, elle a volé son patron.
Dit par elle, lors de l’audience : « J’ai trahi tout le monde et je me suis enfermée dans le mensonge. A chaque fois, il fallait que j’invente une nouvelle histoire, quelque chose de plus gros… »
Le mensonge : solution ou piège ?
« Solution » à court terme, quelquefois.
Piège à long terme même, c’est certain.
A très long terme même : Ap 21/8
Sur le coup, l’honneur est « apparemment » sauf ; le soupçon est évacué. Ouf !
Inventer une histoire est facile…
S’inventer des histoires à soi-même aussi.
Mais la réalité est que nous nous enfermons nous-mêmes !
Nous voilà prisonniers, et c’est notre choix.
Où sera donc le chemin de la liberté retrouvée ?
« J’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Eternel… ».
(Ps 32/5)
L’aveu est donc chose facile et difficile : difficile par l’orgueil sous toutes ses formes ; facile car nous savons ce que nous avons fait.
Qui plus est, la Bible dit bien que l’aveu mène à la miséricorde divine (Prov 28/13).
Retrouver un cœur léger, entier, sans feinte, une conscience claire, une liberté intérieure n’a pas de prix !
Pascal Collet