Une dépêche ministérielle indique que les procureurs ont reçu pour consigne de classer des milliers de procédures pénales en souffrance.
Ils se déplacent dans les commissariats, y évaluent les stocks d’affaires en attente, et trient en fonction de critères fluctuants ! Des dossiers traités et prêts à être jugés sont donc désormais classés !
Des magistrats parlent de « dévoiement de l’idéal de justice » !
Effectivement, puisque les coupables ne seront jamais jugés à la mesure de leurs méfaits.
Il n’en sera pas ainsi de la justice de Dieu. Car : « Dieu est un juste juge… » (Psaume 7/12)
et donc : « Chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Rom 14/12).
Pierre va jusqu’à préciser que Dieu est prêt à juger les vivants et les morts (1 Pi 4/5).
Quelle perspective !…
Aucun délit ne sera classé sans suite ; aucune peine ne sera aménagée ; aucune non plus ne sera pas exécutée…
Que vienne donc l’évangile et son message, seul réconfort pour les coupables : Jésus a pris ma place dans le jugement et ce sur la croix.
Je suis donc invité à confier ma cause perdue à celui qui est à la fois juge et avocat (1 Jean 1/1-2).
Il plaide ma cause avec ce que je crois et reçois comme vrai : son sacrifice suffisant.
Rappelez-vous : il n’y aura pas de classement sans suite !
Pascal Collet