Ou : Rien à faire ! Peu importe !
Peine perdue ! Inutile d’insister !
C’est inutile !
…selon la traduction du texte de Jérémie 18/12.
Littéralement : désespéré !
Le désespoir est donc un mauvais conseiller.
Bien que le mal du peuple soit grave, il lui était encore possible de revenir de ses mauvaises voies et d’échapper au jugement (v8).
Tout n’est donc pas perdu ; La fin n’est pas encore dite.
A cette opportunité divine, seul le désespoir répond, et scelle l’avenir, hélas.
Sommes-nous condamnés à osciller entre les espérances humaines et la désespérance ?
Les espérances humaines sont la plupart du temps déçues : « Nous espérions la paix et il n’arrive rien d’heureux ; un temps de guérison et voici la terreur. » (Jérémie 8/15)
La désespérance elle, enracine dans la défaite, la bassesse, la misère.
Mais l’espérance divine, c’est-à-dire venant de la Parole de Dieu n’est-telle pas présentée comme un refuge et une ancre ? (Héb 6/18-19)
L’ancre, c’est ce qui assure la stabilité malgré les éléments déchainés et les temps difficiles.
Celle des disciples, sûre et solide prend sa source dans l’œuvre de Jésus, maintenant glorifié après avoir tout accompli sur la terre.
Que notre foi et notre espérance reposent donc sur Dieu (1 Pi 1/21).
Pascal Collet