J’évoque celui, retransmis sur les écrans, des flots, tel qu’expérimenté pour leur malheur par des milliers de personnes ici ou là, et dernièrement dans la région de Valence en Espagne.
Ce bruit, ce grondement, ce mugissement, qui diffère bien de celui d’un torrent dévalant ses pentes montagneuses et courant « normalement » de rocher en rocher…
« Une vague noire, soudaine et puis plus de maison… » rapportait un témoignage parmi d’autres.
« Les flots dévastateurs mugissent comme de grandes eaux dont le bruit tumultueux se fait entendre » écrivait Jérémie dans un autre temps et un autre contexte (51/55).
Esaïe quant à lui compare ce mugissement au tumulte des nations, déjà… (17/12)
Jésus évoque en rapport avec son retour, ce bruit de la mer et des flots : Luc 21/25.
Les hommes ne sauront que faire…
La seule chose qu’ils savent et peuvent faire, c’est de constater et réparer (si possible) après coup les dégâts.
De l’angoisse…
De façon imagée, mais pour dire quelque chose de bien réel, les fils de Koré évoquent un fleuve, mais un fleuve qui réjouit la cité de Dieu, le sanctuaire de Dieu (lire le Psaume 46).
Ces eaux là, nous pressentons qu’elles sont apaisantes, vivifiantes, bénéfiques.
Angoisse… réjouissance paisible.
« Je me suis arrêté et j’ai su que Dieu est Dieu ! »
Psaume 46/11
Pascal Collet