« On joue la comédie, on met son masque. »
Ce n’est pas un menteur patenté qui s’exprime ainsi, mais une personne très affectée par des scènes d’attentat auxquelles elle a assisté.
Cette musicienne doit travailler et en travaillant ne peut pas donner à voir le traumatisme qui l’habite !
« …on met son masque. »
Ainsi souvent, l’humain n’est pas ce qu’il donne à voir !
Mais cet effort n’offre aucune solution n’est ce pas ? Quelle fatigue, même !
Et s’il existait quelqu’un qui m’aime comme je suis, malgré ce que je suis ?
Quelqu’un pour qui aucune comédie ne compte, mais plutôt l’authenticité ?
« Appelle ton mari et viens ici » dit Jésus à la femme samaritaine.
Cette demande ne vise pas le mari mais la femme, sa situation personnelle que Jésus connait, et ce malaise qui l’avait amené au puits à une heure inhabituelle, pour qu’elle n’y rencontre personne (Jean 4/16).
C’est dans la franchise et la simplicité de cœur que Jésus se révèle à nous comme celui qui pardonne et restaure.
Nul voyeurisme évidemment dans cette attente !
Alors, parce qu’Il est comme Il est, puissant Sauveur, ami compatissant, sachant tout : bas les masques !
Pascal Collet