Aucun texte des Saintes Ecritures nous empêche d’adresser nos prières au Saint-Esprit. Néanmoins, il faut remarquer qu’aucune requête de la part des hommes que nous sommes lui est présentée dans la Bible. C’est auprès du Père que nous devons intercéder, dans le Nom de Jésus, assistés par le Saint-Esprit.
Pourquoi ne pas demeurer dans les prescriptions du Seigneur ? Cette envie de quitter les anciens sentiers contamine toujours certains chrétiens. De plus, ne faut-il pas compter avec les questions de modes passagères ?
Pendant quelques années, on n’appelait plus le Seigneur ‘mon Père’ ou ‘notre Père’ mais ‘papa’, un mot qui semblait mieux traduire les sentiments de ceux qui le prononçaient. Le problème se situe fréquemment dans l’exagération. Certains fidèles excluaient tout autre terme pourtant cité dans les Ecritures, dans les psaumes ou d’autres livres.
Au cours d’une autre période, plusieurs enfants de Dieu descendaient à nouveau dans les eaux du baptême en demandant que celui-ci leur soit administré seulement au nom de Jésus. Ils craignaient d’avoir été baptisés dans le nom d’une formule. Question ? Est-ce une formule d’être baptisé au nom du Père qui nous aime, de Jésus mort pour nous sur le bois du Calvaire, et au nom du Saint-Esprit, seul capable de nous révéler les valeurs spirituelles ?
Que dire également de cette période où de nombreuses discussions s’élevaient concernant le signe initial du baptême dans le Saint-Esprit ? Alors qu’en nous appuyant sur les vérités bibliques, nous affirmions que c’était le parler en langues (la glossolalie), ‘Non’ disaient quelques opposants, ‘c’est le don de prophétie’. Ce qui faisait dire à l’un de nos chers frères doté d’une bonne mesure d’humour : ‘Je sais que l’ânesse de Balaam a prophétisé, mais j’ai quelque doute quant à son baptême dans le Saint-Esprit’.
Et pendant toutes ces tergiversations, combien d’âmes s’éloignent des vérités fondamentales de la Parole de Dieu au lieu d’exercer le rôle prioritaire dévolu à chacun par le Seigneur qui consiste à œuvrer sans relâche au salut des perdus, brandir la croix symbole de victoire, mener les âmes vers le sentier de la vie véritable, à la repentance et au pardon des péchés, à quitter les ténèbres et découvrir la lumière éclairant la voie royale, et non s’enfoncer dans le piège des modes destinées à disparaître après avoir brillé quelques temps.
Ces mouvances n’ont pas de rapport avec le fait d’être enracinés en Christ.
« … afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour… » (Esph. 3/17).
« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui, étant enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, d’après les instructions qui vous ont été données » (Col. 2/6-7).
Laurent Van de Putte