Non pas pour piquer et blesser (Ez 28/24) mais pour étouffer.
Étouffer quoi ?
La semence, qui représente le Parole de Dieu (Matt 13/7).
Elle a pourtant un grand pouvoir qui est celui de la vie : un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente (Matt 13/23).
Mais cette concurrence tourne en défaveur de la semence : il n’y aura aucun fruit.
Soucis du siècle, séduction des richesses, plaisirs de la vie, invasion des convoitises (Marc et Luc) : voilà ce que représente les épines dans cette parabole.
Un pasteur qui voyageait pour exercer le ministère, s’est vu remettre en cadeau par son église : une caméra pour filmer les endroits et salles de réunions où il irait. Après courte réflexion, il refusa le cadeau ; il avait crainte d’être diverti par la capture d’images au détriment de la prédication de la Parole de Dieu.
Un jeune disciple entendant une prédication sur ces épines fut saisi dans son cœur et s’humilia promptement : il venait de réaliser qu’il nourrissait cette concurrence.
En effet, il s’était intéressé quelques temps auparavant au jeu d’échec.
Rien de mal à y jouer n’est-ce pas ?
Sauf qu’une recherche de combinaison en inspirant une autre… le temps passé à ce jeu dans ses soirées augmentait au détriment de la méditation de la Parole de Dieu…
Seigneur, nous voulons voir les 30, 60 et 100 grains dans nos vies !
Nous enlèverons donc les épines, et la semence portera son fruit.
Pascal Collet