Les flots, encore…

Le bruit des eaux qui grondent, déferlent, emportent donc, comme partagé la semaine dernière.

Mais pas seulement le bruit.

Leur force implique souvent des dégâts ; tout ce qui n’est pas établi, solide, ancré, enraciné pourrait être détruit.

Jésus illustre une parabole par ce fait : celles des deux constructeurs et des deux fondements. (Mat 7/24-27) :
« …les torrents sont venus… et se sont jetés contre cette maison… »

« Une inondation est venue… » écrit Luc quant à lui.

La scène nous est devenue familière, hélas !

Et nous avons vu les images de cette ruine provoquée par l’inondation et les torrents.

Pourquoi Jésus se sert-il de cela dans une parabole ?

Il entend nous montrer ce qui provoque la ruine.

Ce n’est pas l’inondation en elle-même, ni le courant d’eau rendu semblable à un torrent ; en lisant ce texte, on a vraiment l’impression que, de toute façon, et pour tout le monde, les torrents viendront !

Donc, ne tient pas debout la construction parce qu’elle est épargnée par le torrent ; n’est pas ruinée la construction parce qu’elle est atteinte par le torrent.

Les fondations font la différence ! Tout est là.

Et ces fondations représentent l’accueil fait à la parole divine, et l’obéissance qui s’en suit.

Combien de « maisons » (existences, couples, projets…) ont été emportées…

Jésus nous l’a pourtant enseigné : prenons garde !

Pascal Collet