Cette époque dont on annonce la fin est celle du télétravail.
Elle ne remonte donc pas très loin dans l’histoire puisque ce sont les années Covid qui ont établi cette pratique, qu’on nous a alors présenté comme une transformation majeure du monde du travail, laissant augurer un avenir plus souriant que le passé. Vantée, cette pratique l’a été…
C’était seulement il y a quelques courtes années…
Et voilà déjà « la fin d’une époque ! »
Avant, une époque représentait quelques dizaines d’années, voir un siècle.
Maintenant, cela représente quelques années proches.
Le temps raccourcirait-il ? ou s’accélérait-il ? Non, bien entendu.
Mais alors, les « choses » de l’existence passent de plus en plus vite ?
Les certitudes ne sont que d’avant-hier et les voilà déjà démodées.
Les nouvelles pratiques, meilleures, forcément, connaissent un succès foudroyant et une mort prématurée.
Certes cette condition n’est pas entièrement nouvelle : « …Toute chair est comme l’herbe et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe… » (Es 40/6-7)
Tant de choses paraissent, puis passent rapidement aujourd’hui…
Sommes-nous condamnés à ne vivre que dans l’éphémère ?
« Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront » a dit Jésus (Mat 24/35).
Et comme la Parole de Dieu demeure éternellement (1 Pi 1/25), celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement aussi. (1 Jean 2/17)
Que passent les modes…
Pascal Collet