La carie de l’envie

Selon le texte de Proverbes 14/30, l’envie est la carie des os… et pas seulement des os.

Asaph a failli tomber par l’envie (Ps 73/2).

Voyant la bonne fortune des sans-Dieu de l’époque, l’envie commença à ronger son âme.

Et pourtant, c’est lui qui possédait la bonne part :

  • Il peut, lui, s’approcher de Dieu (v28) ;
  • Dieu est son rocher et son partage (v26)
  • Il a Celui qu’il faut pour la terre comme pour le ciel (v25)
  • Conduit ici-bas par le conseil divin, il sera reçu dans la gloire par le Seigneur lui-même (v24)

Qui donc, d’eux ou de lui, a la situation enviable ?

Mais voilà, ce « filon » fut utilisé dans l’Eden même par le diable, le serpent ancien :

« …le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux… »

(Gen 2/5)

D’un côté, la bonne part d’Adam et Eve avec une pleine et simple satisfaction dans les voies de Dieu ; de l’autre, une suggestion de frustration, pour donner naissance à une convoitise, elle-même produite par l’envie.

La prospérité des méchants est davantage un sujet de pitié que d’envie : plus dure sera la chute !

Disciple de Jésus, dis avec l’apôtre :

« …nous vivions autrefois dans l’envie… »

(Tite 3/3)

Pascal Collet