Jules César a prononcé cette phrase : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » lié à la bataille de Zéla.
Alors qu’une coalition redoutable qui semblait devoir être fatale à la ville du grand Roi, Jérusalem, voilà les coalisés terrorisés et en déroute : « Veni, vidi, mais pas vici », si je puis l’écrire ainsi (Ps 48/5-8).
Mais ce qui fut vrai de Jérusalem (2 Chroniques 20) ne fut pas seulement le privilège de cette ville.
C’était là par rapport au diable, un constat étendu et désespérant : il avait vaincu !
Irrémédiablement, incontestablement ;
c’est ce qui autorise Jean à écrire : « …le monde entier est sous la puissance du malin. » (1 Jean 5/19)
« Un héros nous a secouru » écrivait Luther.
Qui est celui seul, qui n’a pas été vaincu par le diable ?
Celui qui a pu dire : « …le prince de ce monde n’a rien en moi. » (Jean 14/30).
Ni la séduction, ni la violence n’y feront rien : le ciel peut proclamer avec justesse de Jésus : « … Il a vaincu … » (Ap 5/5)
Le diable a échoué là : il est venu, il a vu, il n’a pas vaincu Jésus.
Alors, Jésus seul vainqueur dans le ciel ?
Les siens, ses rachetés deviennent eux aussi par Lui, des vainqueurs : sur le diable, le monde, le péché, les addictions…
Pascal Collet